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Le chateau de Fitou

chateau de Fitou

Château féodal du Xème siècle, le château de Fitou accueille un musée sur le Moyen-Age. On y découvre les instruments de torture, les scènes de la vie quotidienne, l’antre de l’alchimiste, les salles d’armes et armures anciennes et les sculptures de l’époque.

Historique

La date de construction du château de Fitou n’est pas connue, mais elle est fort ancienne. Par son testament daté de 990, la vicomtesse de Narbonne lègue in vila de Fictorius à Ermangaud de Narbonne. Son territoire s’étendait sur plus de trois mille hectares. La famille de Perignan possédait la plénitude des droits seigneuriaux sur Fitou et accordait à des vassaux les titres et droits qui étaient légitimement leur propriété. Le territoire du château s’étendait jusqu’à la frontière de Salses. Le château par sa situation, fut maintes fois exposé aux hasard de la guerre, il fut assiégé, brulé et reconstruit plusieurs fois. Un grand nombre de seigneurs y régnèrent. Après la chute du château de Montségur, et la défaite des Cathares, le Seigneur de Niort, hérétique, se convertit au christianisme et s’établit au château. L’un des derniers fait de guerre relate que le 19 mai 1635 le Cardinal de Richelieu déclare la guerre à l’Espagne. 27 mois plus tard les Espagnols avancent sur Fitou en deux colonnes, la première venant de Claira transformée en place forte, se compose de 2 000 fantassins et 400 chevaux, la seconde vient de Salses avec 12 000 fantassins, tambours battant, enseignes aux vent et 1 200 cavaliers, cornettes en tête. Les Cabannes de Fitou, le village et le château malgré ses murailles, capitulent dès les premiers assauts. La famille d’Aragon fut la dernière seigneurie à occuper le château jusqu’à la révolution de 1789. Le château a été pillé et brulé en 1843. Longtemps il servit de carrière de pierre pour la construction du village actuel à la suite d’un procès-verbal de destruction émanant de la préfecture, puis les ruines menaçantes au-dessus du village et la commune n’ayant pas les moyens d’entreprendre sa restauration du vendre l’édifice à un particulier, Monsieur et Madame Jacky Gaillot Antiquaire à Paris, qui à partir de 1972 entreprirent sa restauration.

L’édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 19481.

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